Comptabilité et révolution numérique : Receipt Bank, c’est un petit peu magique

Prenez votre mobile et ouvrez l’application Receipt Bank, photographiez vos factures et notes de frais… Le tour est joué. Plus de justificatifs papier à envoyer à votre comptable !

Vous voulez découvrir le logiciel qui va révolutionner l’univers de la comptabilité ? Suivez-moi !

Cela a l’air très sérieux, ce logiciel de comptabilité ! Alors pourquoi ce « un peu magique » ?

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« Receipt Bank, c’est un petit peu magique. » Voilà ce que susurre à l’oreille la publicité de ce logiciel d’origine britannique, un logiciel destiné à simplifier la vie des entrepreneurs et des comptables.

Ici, pourtant, aucun tour de passe-passe : pas de foulards multicolores sortis de la poche, d’œuf de la bouche, de lapins du chapeau. Nous sommes dans l’univers de l’expertise comptable, celui de la rigueur et des costumes sobres. C’est du sérieux. Alors ! Pourquoi ce « un petit peu magique » ?

Imaginez ! Vous sortez d’un bon déjeuner d’affaires. Vous réglez la note (comme il se doit) et vous ouvrez l’application Receipt Bank. Vous photographiez le ticket de caisse, vous confirmez, c’est fait ! Enseigne du restaurant, montant de la note, TVA… Tout est enregistré puis intégré à votre comptabilité, automatiquement, en quelques secondes.

Plus de saisie à effectuer. Plus d’erreurs de copie à redouter. Et cela marche pour toutes vos factures ! Comment diable est-ce possible ?

Non, ce n’est pas une illusion d’optique !

« Cela aurait été infaisable il y a encore cinq ou dix ans, explique Florent Dujardin, responsable France de Receipt Bank. Deux évolutions majeures permettent à notre logiciel d’être très performant : la plus grande qualité des photos numériques et les progrès réalisés en matière de reconnaissance optique des caractères [Optical character recognition]. »

Le logiciel reconnaît les différents types de facture, sait exactement à quel endroit chercher tel nom, telle information. Il déchiffre les données et les transmet ensuite à d’autres logiciels de comptabilité, tels que Quickbooks, où apparaissent recettes et dépenses.

« Pour notre part, poursuit Florent, nous nous occupons seulement des dépenses. Les petites entreprises gèrent en moyenne 35 factures d’achat ou notes de frais par mois. Notre logiciel en reconnaît plus de 95 %. Il signale celles qu’il ne réussit pas à identifier. Nous traitons alors les données de l’« incident » pour que ce type de facture soit à son tour reconnu. »

Ainsi, le procédé ne cesse de se perfectionner depuis 2010 et d’attirer de nouveaux clients.

La prophétie d’un expert-comptable

Zakaria Tadlaoui est justement l’un de ces clients. Il est expert-comptable à Paris.
« Nous avons ouvert notre cabinet Exau voici deux ans. Mon associé et moi avons tout de suite cherché des outils d’automatisation. Ce logiciel nous a séduits. Il séduit aussi nos clients. Receipt Bank nous permet d’aller plus vite, d’être à jour plus rapidement (plus de travail de saisie à faire). Le temps qu’il nous fait gagner, à nous, à notre collaboratrice, peut être consacré à mieux conseiller nos clients, à approfondir nos travaux de révision… Notre métier change. Dans cinq ans, les cabinets qui n’auront pas adopté les nouveaux outils d’automatisation ne seront plus compétitifs. »

Gains de productivité : le « sésame ouvre-toi »

Les nouveaux outils d’automatisation ? Côté recettes : un bon logiciel de caisse comme KerAwen, permettant gestion des stocks et comptabilité simultanées de la boutique physique et du magasin virtuel. Côté dépenses, Receipt Bank et sa formule… véritable « sésame ouvre-toi » des gains de productivité.

Florent Dujardin le sait : lorsqu’il rencontre des experts-comptables, l’utilité de son logiciel leur saute immédiatement aux yeux. « Notre rôle, explique-t-il, est alors d’aider ces experts, de les accompagner dans la réorganisation que notre outil ne manquera pas d’entraîner dans leurs services. » Et il le certifie : « Jusqu’à présent, cette automatisation n’a pas entraîné de baisse d’effectifs au sein des cabinets, juste un redéploiement des compétences pour un meilleur service rendu aux clients. » Pas de baisse d’effectifs, ni d’ailleurs de baisse de tarifs des experts. « Tout au moins pour l’instant. »

Allez ! Un dernier chiffre. Selon Florent Dujardin, seules 5 % des petites et moyennes entreprises utiliseraient aujourd’hui des outils d’automatisation pour la comptabilité de leurs dépenses. Alors oui : ces prochains mois, la courbe de croissance de Recept Bank risque, elle aussi, d’être un petit peu magique !

Hervé Bodin